02 Qu’est-ce que le code CCITT-2 ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_Baudot

Pour faciliter la saisie des caractères, Donald Murray a mis au point vers 1901 un clavier semblable à celui d’une machine à écrire, qui permettait de perforer la chaîne de cinq bits associée dans une bande perforée en appuyant sur une seule touche.

Murray a conservé la commutation de niveau de Baudot, mais a réorganisé l’ordre des caractères dans le code de sorte que les lettres fréquemment utilisées, telles que “E” et “T”, se voient attribuer des positions de code qui nécessitent un déplacement plus court et moins fréquent du mécanisme de l’équipement pour envoyer et recevoir. Cela réduisait l’usure et le besoin d’entretien. Murray a également ajouté un caractère de retour de chariot pour subdiviser les télégrammes.

Autre changement important, les espaces et les commutateurs lettre/chiffre ont été séparés et sont devenus des caractères distincts. Pour pouvoir piloter des enregistreurs de feuilles (appareils qui écrivent ligne par ligne sur une feuille au lieu d’une bande sans fin), des caractères de contrôle pour le retour chariot et le saut de ligne ont été ajoutés. A cela s’ajoute un code permettant de déclencher un générateur automatique de noms sur l’appareil distant, afin de pouvoir s’assurer de l’identité de la personne à laquelle on est connecté (Who there ?), même avec des stations distantes sans personnel, ainsi que la possibilité de déclencher une cloche pour attirer l’attention de l’opérateur.

Ce code modifié a été normalisé en 1932 par le CCITT sous le nom d’Alphabet télégraphique international n° 2 (CCITT-2 ou ITA2 en abrégé).